Nouvelle Zélande - 2ème partie

à compter du 10 novembre 2013

Dimanche 10 Novembre - MITAI et ROTUROA

Village Maori
Village Maori

Pas bien pressé de se lever ce dimanche. Ni de prendre le petit-déjeuner. Nos activités devraient démarrer bien plus tard que d’habitude d’autant que nous avons prévu de passer la soirée au village Maori, soirée qui nous a été vivement conseillée pour connaître un peu mieux les particularités de ce peuple.

Un petit coup d’œil sur internet pour connaître le résultat du match All-Blacks – France. Ouf, la France a perdu. Nous pourrons laisser notre drapeau français (tout petit quand même…) accroché au porte-bagages arrière sans risquer des représailles des énormes camions qui nous doublent sans arrêt !

Fin de la visite de la ville. Une course cycliste, genre cyclo-sportive très open si l’on en juge les vélos visibles sur les voitures, y était organisée mais nous sommes arrivés trop tard.

L’heure de se rendre au village Maori (une reconstitution en fait) est arrivée. Prise en charge totale dès la porte des hôtels puis accueil dans ce qui est donc le village. 200 à 300 personnes sont rassemblées pour assister à un spectacle fort bien fait sur ce qu’ont été les Maoris (et non pas sur ce qu’ils sont actuellement), le tout suivi d’un grand raout à base de cuisine Maori. Seul bémol, et il est de taille : tout était dit et raconté en anglais ce qui fait que nos connaissances en cette langue ne nous ont pas permis d’apprendre grand-chose… mais le spectacle en valait la peine.

Lundi 11 Novembre - ROTORUA – GOLDEN SPRINGS

ma cabane au c..
ma cabane au c..

Journée sans histoire…Départ sous le soleil pour atteindre Golden Springs, une ville ou peut-être un hameau qui ne figure même pas sur toutes les cartes que nous possédons, et pourtant nous en avons un stock ! En fait l’étape Rotorua-Taupo nous paraissait beaucoup trop longue pour être effectuée raisonnablement en une journée, d’autant que la seconde partie laissait deviner des côtes assez conséquentes. Nous avons donc trouvé un camping doté de  

‘’cabins’’ situé à mi-chemin. Donc rien à raconter de particulier sur l’étape elle-même se déroulant dans un paysage de petites collines toutes vertes parsemées de moutons et de vaches, aux côtes plutôt douces, et aux longs faux-plats descendant, mais beaucoup plus à raconter sur notre hébergement : un camping ayant largement dépassé l’âge de la retraite, la ‘’cabin’’ en question étant un baraquement un peu sordide, avec un lit sans draps ni couvertures, seul un édredon épuisé faisant l’utile et le décor à lui tout seul. Bref limite basse pour l’hébergement. Par contre accueil sympa de la propriétaire, aussi âgée que le camp, qui immédiatement après avoir appris notre itinéraire du lendemain nous l’a fortement déconseillé tout en nous indiquant une autre route, plus plate et surtout moins fréquentée par les camions. Autre point agréable quand même, le camp est installé sur des sources d’eau chaude et un parcours, des spas naturels et des jardins ont été aménagés autour des résurgences à 42 degrés.

Mardi 12 Novembre - GOLDEN SPRINGS - TAUPO

lac de Taupo
lac de Taupo

Nous ne saurons jamais si la route envisagée primitivement état plus dure que celle empruntée sur les conseils de la propriétaire du camping de Golden Springs mais il s’est avéré que ses conseils étaient très bons car malgré un vent contraire, parfois violent, à midi nous étions rendus à Taupo.

Question hébergement c'esr un changement de décor complet. Le grand luxe au BBH ‘’Blanckcurrant Backpacker’’ pour un prix presque similaire à celui de notre ‘’cabin’’ à Golden Springs. Ici un accueil hôtelier de toute qualité. Comme nous restons 4 jours à TAUPO nous pourrons pleinement en profiter. Pour aujourd’hui ce sera d’abord installation, repas au resto, approvisionnement, visite de la ville et repos. Journée bien remplie qui se terminera par une visite au SI afin de programmer nos visites et excursions pour les 3 prochains jours.

 

Mercredi 13 Novembre - TAUPO

2 visites au programme de la journée: CRATERS OF THE MOON  (cratère de la lune…) et HUKA FALLS, chutes d’eau spectaculaires sur la Warekei river. Les visites se feront en vélo, une vingtaine de kilomètres aller-retour.

Craters of the moon est une immense cratère de volcan qu’on peut parcourir grâce à un circuit sur planches intelligemment conçu et qui permet de s’approcher de nombreux autres petits cratères secondaires d’où se dégagent de plus ou moins grandes fumerolles témoins d’une activité souterraine intense et même dans certains d’entre eux bouillonnent des dégagements de boue. Des panneaux didactiques facilement compréhensibles malgré la langue permettent de comprendre l’origine de ces phénomènes.

Les photos vous en diront beaucoup sur ce que nous avons vu aujourd’hui.

14 et 15 Novembre - TAUPO

Lac Taupo - Acacias bay
Lac Taupo - Acacias bay

2 journées consacrées au tourisme local. La première avec le tandem comme moyen de locomotion, la seconde avec les jambes comme moyen de déplacement. Et entre 2 déplacements des choses aussi banales que l’entretien du tandem, la lessive, les courses, le coiffeur (pour Joelle cette fois-ci) les pauses à la terrasse des cafés, bref du quotidien de vacances, mais actif quand même puisque le 14 nous sommes allés explorer la baie des acacias, une route qui longe la côte est du Lac Taupo et qui a permis, durant une longue pause, à Joelle de se livrer à l‘un de ses passe-temps favoris, l’aquarelle. Elle vient de terminer son premier carnet de voyage et à donc ouvert le second volume. Le résultat, tout temporaire, semble à la mesure des efforts déployés et du plaisir à les réaliser. Aujourd’hui ce sont les autres tâches qui nous ont occupé et surtout la recherche d’un hébergement pour dans 4 jours où pour le moment nous restons dans l’incertitude. Mais pas de panique, on verra plus tard et plus loin en s’approchant de la région concernée.

Samedi 16 Novembre - TAUPO – TANGANUI

côte est du lac Taupo
côte est du lac Taupo

Aujourd’hui tour du Lac Taupo pour rejoindre Tanganui, porte d’entrée du Parc national de Tongariro et auto-déclarée ‘’capitale mondiale de la pêche à la truite ! Route superbe le long du lac d’autant que le soleil nous a accompagné une bonne partie du parcours. C’est en parcourant une quarantaine de kilomètres le long de ce lac qu’on prend pleinement conscience de sa surface. De savoir en outre qu’l s’agit d’un ancien cratère donne encore plus d’immensité à ce lac. Les cimes enneigées du Volcan Ruapehu ont disparu de notre horizon, cachées maintenant par un premier plan certes moins haut mais tout aussi magnifique. Notre programme nous permettra de retrouver nos pentes enneigées dès demain.

Dimanche 17 Novembre - TURANGI – NATIONAL PARK VILLAGE

fumerolle dansle Parc national de Tongariro
fumerolle dansle Parc national de Tongariro

Comme presque toujours jusqu’à maintenant la qualité du Backpacker de Turangi a été à la hauteur. Un couchage et des installations très agréables, un accueil souriant et l’envie de rendre service aux voyageurs de passage. Néanmoins c’est très tôt que nous quitterons le gîte car l’étape promet d’être la plus dure depuis notre arrivée en Nouvelle-Zélande. 5 kilomètres en vélo et hop ! C’est parti pour une heure de marche à pieds. Un peu plus d’ailleurs même si la marche est entrecoupée de session tandem sur quelques centaines de mètres. Nous nous y attendions après avoir pris connaissance du profil sur  notre carte numérique mais comme à chaque fois ce n’est pas la hauteur à atteindre qui nous impressionne mais c’est la déclivité. Même à pieds en poussant le vélo c’est parfois très dur.

Une fois là-haut, c’est rebelote et hop ! Ca descend avant de remonter et aujourd’hui à chaque fois plus haut. Dure journée qui nous verra arriver fatigués et pourtant ! Toute la journée nous aurons eu comme décor la chaîne volcanique du parc national de Tongariro et ses énormes fumerolles, mais surtout le volcan  Ruapehu avec sa collerette de neige, imposant sa présence dans tout le paysage. Nous en faisons le tour pour pouvoir l’observer sous toutes ses faces. Dernier bonheur du jour : notre hébergement est situé face au volcan majestueux, superbe dans la lumière déclinante. 

Lundi 18 Novembre - NATIONAL PARK VILLAGE – RAETIHI

Volcan Ruapehu
Volcan Ruapehu

En fait de ‘’village’’ National Park n’est qu’un ensemble d’hôtels et de magasins dédiés au ski car, incroyable pour nous, une station de ski est bien emplantée sur le volcan encore en activité puisque sa dernière éruption conséquente remonte à 1995, une autre un peu moindre en 2006 !

L’étape est courte et descendante aujourd’hui car nous avons dû la tronçonner à cause du manque de moyens d’hébergements pour atteindre Wanganui sur la Côte de la mer de Tasmanie. Nous partons donc sans avoir pu régler cette question, espérant que nous trouverons la solution avant ce soir. Nous avons envoyé beaucoup de mails à des adresses assez improbables sans avoir de réponses. Nous avons évoqué la possibilité de faire un saut de puce en empruntant le Train touristique Auckland-Wellington mais ne l’avons pas retenu en définitive. Evidemment cette incertitude joue sur le moral des troupes, mais l’accueil dans le Backpacker de ce jour nous redonne le moral. Dès l’arrivée la responsable nous conseille de prendre une route moins accidentée et surtout se propose de rechercher pour nous un hébergement possible. Ecore une fois nous constatons combien les Néo-Zélandais sont sympa et disponibles pour nous aider. 

Mardi 19 Novembre - RAETIHI – KORINITI

départ de Raetihi
départ de Raetihi

Surprise ce matin : la responsable du BBH de Raetihi nous a apporté des petites provisions de route car dit-elle, il n’y a aucun

store ni café ni restaurant pendant les 107 kilomètres de nos deux prochaines étapes. Et en plus elle veut nous photographier avant notre départ. Chose faite et en avant pour l’étape du jour. Plutôt en avant pour une étape où la marche à pied tiendra une grande place car nous n’avions pas enregistré qu’il y avait 13 kilomètres de ‘’gravel-road’’ sur le parcours. Et cette fois-ci un gravel-road impossible à parcourir en tandem, la couche de gravier étant parfois si épaisse que le vélo devenait incontrôlable. Alors, dans ces conditions, quand en plus la route monte, pas d’autre solution que d’essayer d’avancer, d’avancer et toujours avancer sans penser à autre chose. On a parfois l’impression d’être des bœufs tirant leur charrette… ! La route, si on peut l’appeler ainsi, était censée suivre le cours de la ‘’Wanganui River’’et de nous amener paisiblement jusqu’à Wanganui ; en fait la route monte et descend tout au long du cours de la rivière (parfois la différence de hauteur entre la rivière et la route passe de 10 à 150 mètres) ce qui en fait une route ‘’up and down’’ comme nous en avons beaucoup rencontrées depuis notre arrivée chez les Kiwis à la place de la route ‘’flat’’ que nous attendions.

Ce sera donc passablement fatigués que nous atteindrons Koriniti et le  ‘’Kohu Cottage’’  que nous avons réservé sur ce parcours. C’est une petite maison en bois, centenaire, toute mignonne et isolée comme on ne peut pas, au milieu des moutons et à 50 kilomètres de tout approvisionnement. Mais on avait prévu cet isolement et notre gastronomie de ce soir sera à base de sachets lyophilisés, de riz déshydraté et de boîte le tout accompagné de thé. Miam, miam ! Mais que la montagne est belle et le soleil couchant magnifique.

 

Mercredi 20 Novembre - KORINITI - WHANGANUI

Méandre de la Whanganui River
Méandre de la Whanganui River

Réveil matinal (au chant des oiseaux, d’après Joelle) dans notre joli cottage. A l’extérieur un brouillard qui ne résistera pas au soleil naissant, et surtout un vent inexistant. Serait-ce un bon présage pour la journée ? Nous sommes toujours sur le trail  cyclo de la ‘’Wanganui river’’ et les  efforts de la veille produisent également leurs effets aujourd’hui. Quelques kilomètres légèrement vallonnés et à nouveau de courtes montées très sèches suivies de descentes toutes aussi courtes et rapides. La vallée s’est élargie et contrairement à hier on suit d’un peu plus près le cours de la rivière. A notre rythme, pas bien rapide, on arrive, après avoir quitté la Whanganui River, à la difficulté de la journée, l’Aramoaana saddle, un col qui culmine à…178 mètres mais si raide que la montée à pieds s’imposera d’elle-même. Descente raide comme il se doit et retrouvailles avec la rivière qui s’était payée un petit méandre, rivière que l’on suivra enfin paisiblement jusqu’à Whanganui où se trouve notre logement. Petit problème : l’adresse de notre logement se trouve dans un mail, et pour y accéder il nous faut une connexion internet. Donc recherche d’un café avec WiFi Wireless ce qui nous vaudra une petite ballade préalable dans Whanganui. Morale de l’histoire: ne pas oublier de sauvegarder les adresses de logement dans un fichier lisible sans connexion internet.

Jeudi 21 Novembre - WHANGANUI - MARTON

Whanganui river -embouchure
Whanganui river -embouchure

Passage chez le réparateur de cycles de Whanganui pour…regonfler les pneus du tandem, car avec la super pompinette que j’ai emportée (pour le gain de poids !) je n’arrive pas à y mettre les 70 Psi nécessaires pour rouler en toute quiétude. D’accord, les cyclistes ont de grosses cuisses et des petits biceps, c’est connu, mais 70 Psi à la force des bras, et dans 2 pneus, faut y aller. Une fois la machine en ordre de marche, c’est un parcours assez roulant qui nous a été offert, agrémenté seulement pendant les 25 premiers kilomètres par une circulation effrénée de camions tous plus gros les uns que les autres. Une petite côte à pieds quand même, tradition oblige, mais rien de bien méchant. Le paysage agricole a repris ses droits et nous croiserons des milliers de moutons et agneaux appétissants attendant sagement les fêtes de fin d’année. En regardant ces immenses troupeaux on commence vraiment à se faire à l‘idée qu’il y a bien 45 millions de moutons en Nouvelle-Zélande. De quoi occuper tous les insomniaques néo-zélandais!

Arrivée à Marton, petite ville  à l’allure de cité Far-West américain,en fin de matinée. Nous y séjournerons aujourd’hui car Palmerston North, notre destination, était beaucoup trop loin pour en faire un but raisonnable.

Vendredi 22 Novembre - MARTON - PALMERSTON NORTH

l'un de nos BBH- Aquarelle de Joelle
l'un de nos BBH- Aquarelle de Joelle

L’’un de nos correspondants s’interrogeait sur les raisons qui pouvaient bien conduire un cycliste à passer à Palmerston North, sous-entendu il n’y a rien à y faire. Et bien notre raison à nous c’était d’éviter l’infernale SH1 et son flot de camions, ce que nous avons très bien réussi au prix de quelques kilomètres supplémentaires. Donc une route tranquille, pas de dénivelée importante, un vent bien calme et un soleil généreux, quoi de plus pour arriver avant midi à l‘étape et voir le patron du motel nous demander de repasser dans 2 heures, le ménage des chambres n’étant pas encore fait. Ce sera donc une balade-flânerie dans Palmerston North où à nouveau nous pourrons constater combien les néo-zélandais sont serviables et souriants. Ce sera particulièrement le cas au SI ou l’hôtesse nous proposera spontanément de se renseigner sur les possibilités de mettre le tandem dans le train à 40 kilomètres de Wellington, la route, très dangereuse étant pour partie déconseillée et sur une portion interdite aux vélos. Pour le moment la décision est en suspens, on verra dans 2 jours lorsque nous en serons à la dernière étape avant Wellington.

De Palmerston North elle-même pas grand-chose à en dire : encore une ville au carré, de larges avenues bordant des blocs d’habitations individuelles, un centre-ville de commerces, quelques bâtiments anciens datant du début du…20éme siècle ! Seules différences avec les autres villes traversées depuis notre départ d’Auckland : c’est une grande ville et elle est pourvue de nombreuses pistes cyclables.

Samedi 23 Novembre - PALMERSTON NORTH - LEVIN

grand hôtel de Palmerston North
grand hôtel de Palmerston North

Départ matinal  dans une ville quasi déserte. Pas mal pour rouler dans ces immenses avenues toutes droites sauf que les feux sont à déclenchement automatiques…pour les voitures et qu’avec le tandem nous restons plantés car on ne déclenche pas les feux ! On opte pour des détours avec ‘’tourne à gauche’’, ce qui nous éloigne de notre route qu’on voit toute tracée sur le GPS et qu’on rattrapera une fois sorti de la ville.

Une ligne droite de 13 kilomètres sans un mètre de montée : voilà notre cadeau de ce jour, et avec vent dans le dos en plus. C’est samedi et les camions sont beaucoup moins nombreux compensés en partie par une circulation de week-end car il semble, au vu de ce que portent et tirent leurs véhicules, que les néo-zélandais soient de fervents adeptes du week-end au plein air.

Le paysage a changé. Des collines seulement à l’horizon et nous roulons maintenant dans de grands espaces de cultures ou de prairies, le tout à peine plus élevé que le niveau de la mer. Si en tant que cyclistes nous savourons cette platitude, c’est au grand dam de Joelle qui ne trouve pas matière à déclencher suffisamment son appareil photo. La journée s’avérera effectivement pauvre de ce côté-là.

Arrivée à Levin en tout début d’après-midi. Pas grand-chose à en dire. Comme d’hab. une ville au carré, des grandes avenues sans caractère, commerces habituels, snacks reflétant la diversité des populations, concessionnaires de voitures, multiples églises de chaque côté des rues, rien qui ne vaille la peine d’une visite particulière.

Dimanche 24 Novembre - LEVIN - PARAPARAUMU BEACH

Paraparaumu beach
Paraparaumu beach

Dernière grande étape en vélo. Comme on nous déconseille fortement de nous rendre à Wellington sur le tandem, d’une part pour des raisons de sécurité, d’autre part parce-que la SH1 se muant en autoroute une vingtaine de kilomètres avant Wellington il nous faudrait prendre des itinéraires-bis assez compliqués, nous avons donc décidé de rallier la capitale en Train.

En attendant nous faisons étape pour deux journées à Paraparaumu beach, dans un hôtel ancien des années 20 transformé en Auberge de jeunesse et où les innombrables souvenirs d’époque disposés sur les murs nous donnent une idée assez précise de la vie des pionniers et autres premiers habitants de la région. La baie est immense, bordée d’interminables plages de sable fin (pour l’instant encombrées de débris de bois en quantité – voir les photos-) et jouit d’un climat vraiment exceptionnel. Mais même très fréquentée aucune ressemblance possible avec la côte d’azur française !

Lundi 25 Novembre - PARAPARAUMU BEACH

Bernacles seaside Inn
Bernacles seaside Inn

Journée repos. La matinée a permis de se renseigner sur les possibilités d’un court intermède dans l’île du sud, non pas en tandem, car nous n’en aurions pas le temps, mais soit en louant un véhicule pour quelques jours, soit en empruntant les lignes de bus apparemment bien organisées. La réservation du passage en bateau a été faite. Une option sur la location d’un véhicule a été déposée mais le doute subsiste sur cette possibilité car nous n’avons pas de permis de conduire international, juste le permis français. On verra bien quand on y sera !

Après 3 jours à Wellington, nous passerons donc 6 jours sur l’île du sud, en fait le nord de l’île du sud seulement puis retour à Wellington pour prendre le train qui nous ramènera à Auckland, d’où nous préparerons notre migration vers la France.

Mardi 26 Novembre - PARAPARAUMU BEACH – WELLINGTON

Wakefield St. - Wellington
Wakefield St. - Wellington

Notre idée de rallier Wellington en train s’est trouvée être une bonne idée confirmée par les faits. Il pleuvait lors de notre départ de Paraparaumu, ce qui aurait rendu la route de Wellington encore plus dangereuse si c’était possible et lors de notre arrivée à Wellington –en train- c‘était carrément jour de déluge, le vent s’étant également mis de la partie. Après un arrêt prolongé dans un café, cette fois-ci bien au chaud et devant un fish and chips suivi de plusieurs cafés nous avons entrepris la traversée de Wellington pour rejoindre notre lieu d’hébergement. Celle-ci, pluie oblige, s’est toutefois faite à pieds en profitant  de l’occasion pour nous arrêter au Syndicat d’initiative afin de se procurer plans et programmes de visites, pour acheter nos billets de bus etc… Pour les photos et bien c’est à nouveau une journée sans. Parait-il que le soleil ne devrait pas tarder. A Voir !

Le tandem est maintenant casé, bien à l’abri jusqu’au 7 décembre puisque nous avons donc décidé que notre petite virée dans l’île du sud se ferait en Bus. En outre il ne ressortira de son abri que le 8 au matin pour nous emmener à la gare d’où nous partirons, en train toujours, pour Auckland.  

27 et 28 Novembre - WELLINGTON

masque Maori
masque Maori

Wellington toujours sous la pluie, annoncée pour la semaine d’ailleurs. Journées visite de la ville donc, Musée d’art contemporain, Musée de la ville et de la mer, musée Te Papa. Une mention spéciale à ce dernier centré sur la formation du pays, aussi bien du point de vue géologique, géographique, humain et social. Une longue histoire qui insiste bien sur les origines migratoires multiples des habitants de la Nouvelle-Zélande, pays d’immigration qui a accueilli tous ceux qui voulaient bien se donner la peine de fonder cette nation. Au bout de 4 heures de visite nous n’en étions qu’à la moitié du parcours aussi nous avons décidé d’y revenir lors de notre retour à Wellington dans 6 jours.

29 Novembre - WELLINGTON - PICTON

détroit vers Picton
détroit vers Picton

C’est donc en bus et en bateau que nous rejoindrons l’île du Sud. Le soleil s’est enfin mis de la partie malgré une météo pessimiste et le passage du détroit de Cook sera une merveilleuse balade entre des îles si rapprochées que leur passage peut être comparé à ceux rencontrés dans les fjords norvégiens. Un voyage de 3 heures qui se terminera à Picton, port d’accueil des ferries, logé tout au fond de son détroit, avec ses rangées de palmiers lui donnant des faux-airs de caraïbes.

Aujourd’hui plus de photos que d’événements pour contraster avec les jours précédents.

30 Novembre - PICTON - NELSON

NELSON
NELSON

Court déplacement vers NELSON, prochain point de départ vers la côte Ouest. Court déplacement en car, certes, Mais qui nous aurait demandé au moins 2 jours en tandem, voire plus car le mauvais temps est vraiment de la partie ce matin. Mais comme toujours en Nouvelle-Zélande, jamais rien de définitif en matière de temps : le beau suit rapidement le moins beau et vice et versa…

 Ca fait un peu drôle de se retrouver avec un petit, tout petit sac à dos après avoir trimbalé les grosses sacoches pendant près de 2 mois.

1 Décembre - NELSON - FOX GLACIER

Côte ouest
Côte ouest

 

 

Longue étape  de près de 700 Kilomètres. On vous rappelle quand même qu’on voyage en car pendant quelques jours… ! Mais que cette étape est magnifique. La route longe presque continuellement la côte de la mer de Tasmanie et un fort vent s’étant mis de la partie, la mer agitée vient battre sur les rochers et sur les longues plages avec de d’énormes vagues. L’appareil photo est en alerte permanente !

 

Un peu plus loin de la mer parfois, la beauté du paysage ne se dément pas pour autant. De longues traversées de forêts très denses succèdent aux paysages marins et le soleil alternant avec la pluie cela donne des changements de décor que nous apprécions à chaque instant. Tout au long de ces 10 heures de route, entrecoupées d’une pause café et d’une pause Lunch notre attention est restée totale au spectacle qui se déroulait devant et autour de nous.

 

2 Décembre - FOX GLACIER

Fox Glacier
Fox Glacier

Journée découverte, à pieds cette fois… et volontai-rement. Nous avons décidé de monter voir le Glacier FOX avec à la clé une balade pédestre d’une bonne dizaine de kilomètres. Pas de schuttle, pas de car, tout en moyen de déplacement doux ! La balade qui consistait d’abord en une belle promenade dans les bois constitués principalement par des espèces natives nous a particulièrement ravis. La sortie des bois face à la vallée d’où surgi le glacier était quant à elle absolument sublime. Le soleil nous a encouragé à faire les derniers efforts pour aller lécher le pied du glacier et tout cela en valait vraiment la peine. Nous ne dirons rien du retour qui fut un peu plus laborieux et surtout de l’après-lunch qui tourna à la longue sieste réparatrice. Il existait bien dans nos têtes un projet pour l’après-midi, en l’occurrence se rendre au lac Matheson, mais c’est le cas de le dire, le projet tomba à l’eau… !

 

3 Décembre - Retour à NELSON

Franz-Joseph Glacier
Franz-Joseph Glacier

Et oui, le temps nous est maintenant compté et notre escapade dans l’île du sud ne pouvait être que brève. Picton, d’où nous embar-querons pour l’île du nord et Fox Glacier que nous quittons ce jour sont distants d’environ 700 kilomètres et 2 journées de bus sont nécessaires pour rallier ces deux lieux. Pas de randonnées, pas d’anecdotes, seulement des photos dont certaines prises  à l’arraché lors des arrêts  du bus. Regardez quand même les photos intitulées ‘’Pancake’’. Il s’agit d’un phénomène géologique exceptionnel. A moins que seulement la nature soit ex- ceptionnelle.   

4 Décembre - Retour à PICTON

Toujours dans l’île du sud, mais prêt à embarquer pour retrouver Wellington de- main matin. Le temps est maussade aussi on en a profité pour jeter un œil sur le carnet de voyage de Joelle. On vous fait profiter d’une modeste partie en vous permettant de jeter un œil sur quelques aquarelles, des fleurs et plantes, qui s’y trouvent. Paysages et autres scènes de voyage ne seront visibles que lorsque ce carnet de voyage sera complet, c’est-à-dire avec dessins, aquarelles et commentaires…

5, 6 et 7 Décembre - WELLINGTON

Le Parlement
Le Parlement

 

3 jours à Wellington pour  terminer la visite de la ville, réviser le tandem qui montre quelques signes de lassitude et aussi pour se reposer…Cela se traduira surtout par de longues marches à pieds qui n’ont rien de reposantes mais notre connaissance du réseau de transports urbains nous permet maintenant d’écourter un peu les parties pédestres.

 

Tout d’abord emprunter le ‘Cable-car’ un funiculaire qui monte sur les hauteurs de Wellington pour nous faire découvrir une vue de la ville, ce jour-là partiellement marquée par de nombreux nuages. La descente, à pieds cette fois, à travers un large jardin botanique nous a fait mettre un nom sur de nombreux arbres que nous avions côtoyés durant le séjour sans retenir leur dénomination. Notre parcours pédestre prit fin par la visite de la cathédrale et surtout de la ‘Old Church St Paul’ ancienne église aux structures en bois exceptionnelles et remarquablement conservées.

 

Ensuite, le lendemain, finir la visite du musée national ‘’Te Papa’’ commencée lors de notre premier séjour à Wellington. Et à cette occasion visiter une exposition ‘’Impressionnistes français et américains’’ exposition modeste par le nombre de peintres français exposés (mais quand même donnant à voir des tableaux de Renoir, Seurat, Monet, Degas, Pissaro père et fils, Cézanne) mais dont l’objectif était surtout de montrer l’influence de l’école française sur les peintres américains de la même époque. Notre méconnaissance du sujet était totale et la leçon donc très instructive.

 

8 Décembre - Retour à AUCKLAND

Le Transcénic Kiwirail
Le Transcénic Kiwirail

Ce matin du 8 décembre le vent souffle extrêmement fort sur Wellington et nous nous demandons si nous pourrons aller en tandem jusqu’à la gare distante de 2 km ou si nous devrons y aller à pieds. Soucieux de ne pas arriver en retard nous partons très tôt et effectivement les 2 premiers cent mètres s’effectueront à pieds. Mais à la première tentative vélo, cela s’avérera concluant et nous continuerons sur les 2 roues. Résultat : nous arrivons à la gare avec près de 2 heures d’avance….et nous permettra de rencontrer un couple de tandémistes américains de notre âge, empruntant le même parcours ferroviaire que nous. Une fois dans le train ce sera l’habituel échange d’expériences, l’échange d’adresse, les invitations à se revoir si on passe dans le coin, etc…bref, quand des cyclotouristes, tandémistes de surcroît, rencontrent d’autres cyclotouristes tandémistes, savez-vous de quoi ils parlent ?

Tandem garé dans le wagon à bagages –avec beaucoup de manipulations car il fallait y mettre le second tandem- nous voilà prêt à profiter du ‘’Northern scénic railway’’ un train touristique spécialement aménagé pour profiter des paysages traversés, et ceci pendant les 11 heures de voyage ! Et puisque à la descente en vélo sur Wellington nous avions emprunté des routes qui longeaient cette voie de chemin de fer,  nous irons de souvenirs en souvenirs en évoquent des lieux, des côtes, des galères de ce voyage-aller…

Enfin retrouvailles avec Auckland, recherche de l’auberge de jeunesse où nous couchons le soir et…un bon repas de viande chez un BBQ coréen.

9 et 10 Décembre - AUCKLAND

le symbole d'Auckland
le symbole d'Auckland

Première journée mise à profit pour rendre visite à Helen et Richard qui nous avaient hébergés lors de notre second passage à Auckland il y a plus d’un mois. Nous y retrouvons la partie de nos bagages que nous leur avions laissé en garde, jugeant qu’ils ne nus seraient plus utiles pour le reste du voyage. Après-midi agréable autour d’un thé et d’un succulent gâteau aux carottes préparé par Helen. Celle-ci nous aidera par ailleurs à trouver les matériaux (papier-bulle et ruban adhésif) qui nous servirons à emballer le tandem dans 2 jours.

Le lendemain sera consacrée à une visite du musée d’Auckland  ‘Auckland Art Gallery ‘ surtout consacré à l’art contemporain et presque exclusivement aux artistes Néo-Zélandais. Comme souvent, nous sommes restés bien perplexes devant les œuvres présentées. Les explications, tant orales qu’écrites n’étant pas traduites en français, peut-être faut-il y voir là un raison à cette perplexité…

11 Décembre - AUCKLAND

adieu la NZ
adieu la NZ

 

Ca y est. C’est la fin du voyage. Un départ mouvementé d'Auckland après une alerte incendie qui a mis tout le 'Travel center YHA' dans la rue en attendant l'arrivée des pompiers. Mais nous sommes saufs... Nous nous sommes rapprochés à 4 km de l’aéroport qui est lui-même à 25 km d’Auckland. Ceci nous permettra d’être assez tôt à pied d’œuvre pour emballer le tandem, opération obligatoire mais qui n’évite pas la casse, on l’a bien vu à l’aller. Et puis vu l’importance du bagage hors-normes (le tandem) l’expérience nous a appris qu’il vaut mieux être très tôt au Check-in ce qui permet en cas de problèmes d’enregistrement, de trouver des solutions avec un facteur temps raisonnable.

 

Nous n’aurons certainement pas de connexion internet avant le départ aussi on vous dit  AU REVOIR en espérant que vous aurez pris du plaisir à nous suivre.

 

Joëlle et Robert

 

14 Décembre - MEYZIEU - France

  Ca y est , nous sommes chez nous , mais on ne croyait pas si bien dire il y a 48 heures lorsqu'on vous expliquait qu'on prenait nos précautions en se rendant au Check-in (L'enregistrement de départ) longtemps à l'avance pour avoir le temps de se retourner en cas de problèmes.

Et problèmes il y a eu : d'abord refus total de la responsable guichet de EMIRATES  de prendre le tandem s'il n'est pas logé dans un carton...! Longue négociation négative,  puis négociation téléphoniquement avec un intermédiaire de la compagnie parlant français et mise au point d'un accord qui nous dispense du carton d'emballage sous réserve d'enlever les chaînes de pédalier du vélo; Ce que nous avons évidemment fait aussitôt.

Pas confiant, on se demandait quand même ce qu'il allait advenir du tandem; contrairement à ce qui s'était passé jusqu'à ce jour, on ne sentait pas un grand désir de nous aider.

Arrivé à Lyon-Satolas ce fut une moitié surprise de constater que le tandem ne nous avait pas suivi. Bloqué, soit à Auckland, soit à Dubaï pour soi-disant un défaut de container susceptible de contenir le vélo!

On en est là, aujpourd'hui 14 décembre, midi heure locale; On attend le coup de fil de la compagnie nous signalant que le tandem pourrait nous être livré chez nous. Du moins c'est ce qu'on nous a promis lorsqu'on a fait le constat avec la compagnie que le tandem n'était pas arrivé...

Ca y est , le tandem est de retour...

48 heures d'anxiété et comme nous l'avait annoncé EMIRATES , le tandem est arrivé jusqu'à notre porte, emballé et en bon état. Enfin en bon état si l'on veut car dès le mardi il partait chez Véloland Chambéry pour une expertise et éventuellement réparation; en effet depuis 2 mois nous roulions avec un bruit infernal dans le pédalier avant. Deux hypothèses ont été avancées: la première serait que les deux pédaliers ne seraient plus dans le même axe (cadre tordu), l'autre hypothèse étant que le cadre se serait fissuré. Pour le moment le tandem est donc parti pour expertise aux Pays-bas. Résultats fin mars 2014....!

Pour nous suivre.....

Vous êtes maintenant sur le site de Joëlle et Robert. Nous y tentons, par des compte-rendus et des photos  de vous faire partager notre passion pour le voyage en vélo, et plus précisément en tandem. Nous espérons que vous en retirerez beaucoup de plaisir et qui sait, vous y trouverez peut-être l’envie de faire comme nous.  Nous essayons de tenir ce site à jour mais comme nous sommes souvent sur les routes et les chemins il arrive régulièrement que la mise à jour soit en retard sur nos voyages. Allez, venez faire un bout de route avec nous…

Ci-dessous un bref aperçu des images  de voyages que vous retrouverez plus nombreuses en cliquant sur une page du menu.

La Bretagne

La Margeride

l' E6, La Loire à vélo

La Cerdagne

Les Monts d'Ardèche

Chez les CH'TIS  2015

Cathédrale d'Amiens
Cathédrale d'Amiens

2016 en vrac...

2017 Deux-Sèvres et Vendée

2017  Cantal et Corrèze

2018 Maine-Normandie

2019  Grand Est

2019   franche-comté

Centre de la France