La Nouvelle-Zelande est le pays ou l'on peut trouver les 4 saisons le même jour. D'où l'importance de la météo...
Facile à envisager avant de commencer l'inventaire des choses à emmener. Le casse-tête commence lorsque, au pied du vélo, on constate la disproportion entre le théorique contenant des sacoches et tout ce qu'il faut emmener , sachant évidemment que ce tout est un minimum qui est encore loin d'être tout.
Cette fois-ci, pas de remorque, pas de camping, tente, duvet, matelas, gamelles, provisions okazou et tout le petit matériel qui accompagne obligatoirement ce qui précède. Rien de tout cela.
Plusieurs raisons à cette idée de voyager léger. Voyager léger c'est se donner la plus grande liberté possible pour inventer le voyage au fur et à mesure de son déroulement, aller ou bon nous semble sans être effrayés par la longueur d'un détour, la dénivelé spplémentaire à franchir, le temps qui passe. C'est se permettre de jouer le plaisir avant la nécessité...
Plus prosaïquement la compagnie aérienne nous accorde 60 kilos de bagages pour nous deux et le tandem équipé pèse 24,5 kilos. Remorque matériel et sacoches pleines nous auraient allègrement mené au-delà des 60 kilos. Cela a bien entendu conforté notre idée première de "voyager léger" et le choix s'est fait naturellement pour un hébergement chez l'habitant à travers le réseau d'accueil de cyclotouristes "Warmshowers" ou, en cas d'impossibilité, dans le réseau "Backpackers hostels".
Le tandem prêt à partir en voyage léger (hum...!)
présentation le 29 septembre dans le jardin de la maison
pour ceux qui se posent des questions sur le matériel:
voici les réponses !
Tandem :CANNONDALE Tout Alu
Roues: Sunrimi Rhinolite rayonnée à 36 Av. et Ar.
Pneus: Schwalbe Marathon plus 26' x 35
Dérailleurs: Av. et Ar. Shimano XT
Pédaliers: Truativ Firex
Pédales: Shimano SPD
Pédalier: 48x38x30
Roue libre: 12 x 32
Dynamo: Shimano dans moyeu avant
Freins: à disque Elixir ZTc Shimano
Disques: Diamètre 220
Selles: Spécialized
Porte-bagages: Tubus surbaissés
Guidons Av. Ar: repliables DUX
Sacoches: Vaude
GPS : Garmin SC62
mais un peu plus longtemps qu'on ne l'aurait voulu!
Reprise en mains du tandem dans le hall d'arrivée des bagages. Le tandem arrive rapidement. Première désagréable surprise: la chaîne avant est suspendue au guidon, ce qui n'est pas sa place naturelle. Déballage du tandem devant l'entrée de l'aéroport et là, seconde surprise, le plateau avant est complètement tordu, explication sur la raison pour laquelle la chaîne ne s'y trouve plus. Après recherche de solutions du genre : y-a-t-il un vélociste dans le coin (va savoir...)0n prend un taxi (mais prendra-t-il le tandem?) on fait appel à Steve, on trouve un hôtel près d'ici etc...en attendant de la choisir cette bonne solution, je décide de tenter un redressage de pédalier à grands coups de clé. Le pédalier reste tordu mais après quelques tours de roues la chaîne n'en descend plus. Cela est susceptible de nous permettre de parcourir les 25 km jusqu'à chez Steve. quand soudain, au milieu d'un flot de voitures passe un cycliste devant l'aéroport et devinez qui c'est? c'est Steve qui est venu nous chercher. Du coup l'avenir immédiat s'éclaircit. Le vélo retrouve ses sacoches, les pneus sont regonflés, et 300 mètres plus loin, arrêt pour leur redonner quelques sérieux coups de pompe. Encore 1 kilomètre pour s'apercevoir que la roue avant est maintenant crevée. Réparation et nouveau départ. Zig Zag en tous sens, chute à l'affût, quelque chose ne va pas, c'est certain. Et cette fois-ci c'est la roue arrière qui y est allée de sa crevaison. Réparation avec un moral au plus bas. Nous prenons la décision d'aller au plus vite chez un vélociste sur un vélo de plus en plus difficle à manoeuvrer. Bref nous le laissons après 6 kilomètres de route, chez City bike, pour une remise en état avec changement des pièces cassées, ce qui dans le meilleur des cas sera réalisée pour demain vendredi. Fin de notre première journée en Nouvelle-Zélande: Janice, l'épouse de Steve vient nous chercher en voiture. Bilan cyclotouriste: 6 km de route. Mais tout va bien car l'accueil de nos hôtes a été super, au-delà de toutes nos espérances et ma foi, c'est le principal de la journée.
Piscine le matin. Nous faisons piètre figure auprès de nos hôtes qui s'entraînent trois fois par semaine d'une manière intensive, et à 6 heures le matin en plus.
L'après-midi le tandem est récupéré auprès du vélociste. Essais sur le parking du magasin qui semblent assez concluants. Couinements du disque de frein arrière qui doivent avoir leur origine dans un gauchissement du disque. Il faudra certainement le changer mais pour le moment, comme il ne semble pas freiner le tandem, malgré ce couinement assez énervant, nous décidons de reporter l’opération à plus tard, lorsque nous croiserons un vélociste, ce qui ne manque pas en Nouvelle-Zélande.
Seconde soirée avec Janice et Steve toujours aussi conviviaux et attentionnés.
Départ pour Auckland. Nous sommes attendus chez Alan Dempsey.
Parcours assez court 35 kilomètres mais avec le vent et la pluie qui se sont invités pour nous accompagner ce qui nécessitera bâchage et débâchage à plusieurs reprises ainsi qu’à un arrêt assez prolongé dans un MacDo (défendu de se moquer…) Circulation intense sur des 4 voies où l’on trouve des parties de pistes cyclables, qui apparaissent et disparaissent, nécessitant ainsi une attention soutenue dans un flot de voitures allant grossissant au fur et à mesure de la journée..
Arrivée près de chez Alan; il s’avère que le numéro dans la rue est erroné, que le point GPS est inexact et que le numéro de téléphone est incomplet. Après avoir envisagé de renoncer puis de chercher un hôtel, nous entreprenons le tour des maisons du quartier ce qui nous permettra, après de nombreux essais infructueux de dénicher notre Alan.
Soirée gastronomique et chaleureuse avec cet ancien coureur du Tour de l’avenir, du Tour de France et du Tour d’Italie , c’était en 1976, qui égrènera ses souvenirs tout au long d’un repas qui durera longtemps.
Alan a décidé de nous accompagner pour gagner Albany dans les meilleures conditions. Le voilà qui arrive, affublé d’un maillot ‘’Système U’’ de la période où il courrait. Il en est vraiment fier. Traversée de Auckland en empruntant la ‘’cycleway’’ qui longe l’autoroute pendant 12 kilomètres et en profite pour passer les bras de mer qui remontent jusqu’aux faubourgs de la capitale. Beaucoup de cyclistes sur cette piste, parfois si étroite qu’elle nous oblige à mettre pieds à terre, handicapés que nous sommes par nos sacoches bien pleines qui encombrent nos porte-bagages avant et arrière.
Alan nous quitte une dizaine de kilomètres avant notre point d’arrivée, persuadé maintenant que nous arriverons sans encombre chez Ken et Léone Irving. Et bien il se trompait d’une part parce-que la route vallonnée nous a fait beaucoup souffrir et que d’autre part les coordonnées de localisation de nos hôtes étaient totalement fausses et nous n’avions même pas pas leur numéro de téléphone. Comme la veille nous commençons notre enquête chez les voisins, toujours accueillants, et après les avoir localisés en pleine nature, enfin arriver à bon port une demi-heure plus tard.
Accueil chaleureux et repas agréable, toujours accompagné de vin néo-zélandais que nos hôtes, comme les précédents d’ailleurs, semblent ravis de nous faire déguster.
Après une Journée de détente chez Ken et Leone avec un vent et une pluie toujours au menu qui ne nous ont permis qu’une promenade d’une heure dans les environs, quelques rares photos et une aquarelle pour Joëlle nous voilà de nouveau prêts à prendre la route. Les accalmies constatées tôt le matin ne sont plus qu’un lointain souvenir à 9 heures et il nous faudra retarder le départ afin d’essayer de partir dans de meilleures conditions. Peine perdue car dès le départ, malgré l’accalmie, le vent violent rend très dangereuse la poursuite de notre progression (si l’on peut dire car vu la vitesse où nous avançons on peut s’interroger sur la-dite progression). A Silverdale nous n’osons même pas enfourcher le tandem pour traverser la ville par l’itinéraire le plus direct tant le vent violent rend l’avancée hasardeuse, même à pied. Nous assurons la sécurité en nous arrêtant à Owera, cité balnéaire sur la côte des Hibiscus non sans avoir monté encore une dernière côte à pieds. Ce soir couchage dans un relais Backpacker. Un peu secoués par cette étape démente d’une vingtaine de kilomètres.
Au départ nous devons prendre la State Highway 1 que chacun nous déconseille mais, quelle autre route emprunter lorsqu’il n’en existe qu’une seule ? Le problème est d’autant plus compliqué que l’autoroute du nord s’arrête à une vingtaine de kilomètres de là et qu’il fait ensuite partie commune avec la SH1. Que du bonheur en perspective quand on aura dit que le vent est violent, de face ou de côté et que dans les montées les bas-côtés n’existent plus pour laisser le maximum de place aux ‘’trucks’’. Conséquence immédiate : de nombreuses montées à pieds, surtout celles qui dépassent les 10% et elles ne sont pas rares.
Arrivés vivant à Wohlwork nous pouvons enfin respirer en empruntant une route plus tranquille grimpant et descendant à travers d’immenses étendues de vigne. Les côtes courtes et (très) raides sont toujours là, le vent est loin d’avoir faibli mais les véhicules se sont fait plus rares. Superbes paysages avec la mer qui apparaît par intermittence et voici, à la montée, notre premier ‘’gravel road’’ c’est-à-dire une route non revêtue. Pas facile de négocier les virages avec le poids du tandem et la perte de gravité latérale qu’occasionnent les sacoches. Après plusieurs passages scabreux ce sera une dernière fois une montée à pieds.
Nous voici arrivés à la porte du parc de Tawharanui, parc entièrement clos afin d’y protéger les kiwis de leurs prédateurs et ils sont nombreux. En même temps accueil chaleureux de Maurice qui nous attendait et nous ouvre sa maison (il est Ranger dans le park et demeure à l’entrée de ce dernier).
Ce sera une fin d’après-midi merveilleuse lorsque Maurice nous fera visiter le parc, longue ballade en véhicule aménagé. Animaux, oiseaux, mer, forêt subtropicale native nous ferons écarquiller les yeux tout du long.
Et une fin de soirée tout aussi agréable, comme les fois précédentes autour d’un verre de vin Néo-Zélandais (qu’est-ce qu’ils savent vivre ces néo-zélandais… !) L'anglais de Robert s’améliore de jour en jour, surtout en matière de termes ayant trait au vélo.
Vent moins violent, ciel dégagé à légèrement nuageux, les conditions atmosphériques s’améliorent. Une fois passé Matakana où nous avions bifurqué hier pour le Tawharanui Park notre première grande montée est là ; et elle se fera à pieds. 250 mètres de dénivelée+ pour 2kilomètres 400 de route. Les connaisseurs apprécieront. Et arrivés là-haut ce sera une nouvelle ‘’gravel road’’ pour nous priver du plaisir d’une bonne descente. 2 ou 3 montées courtes et raides, au-dessus de nos moyens nous permettrons encore de tester la qualité de nos sandalettes shimano avant, et pour la première fois, une bonne vingtaine de kilomètres sans mettre le pied à terre. Incroyable !
Nous voilà arrivés à Manghawai chez Alan, ancien baroudeur à vélo, installé maintenant dans une maison incroyable, ou le méli-mélo tient lieu de méthode de rangement. Alan est végétarien intégral (aucun produit d’origine animale)ce qui nous laisse le soin de préparer notre repas dans ce qui tient lieu de cuisine et ce ne sera pas un repas végétarien. Nous laisserons Alan à ses graines et son Tofu.
Comme toujours soirée autour d’un verre de vin où, après s’être racontés les uns et les autres, Alan, trouvant mon anglais vraiment pas bon, me donnera une longue leçon sur l’emploi de ‘’been’’. J’ai pris des notes mais je ne suis pas certain d’avoir tout compris. A voir à l’usage
Plage et soleil au programme. Parcours assez court, une trentaine de kilomètres, pour profiter de notre balade en bord de mer. Grandes plages de sable fin, mer presqu’immobile. Un spectacle que Joelle n’a pu s’empêcher de dessiner sur son carnet de voyage. Ces moments idylliques ont évidemment été entrecoupés de quelques montées à pieds mais ne nous plaignons pas, on avait vu pire les jours précédents.
Accueil chez Kathryn et Joe à Waipu. Le plaisir d’accueil des randonneurs cyclistes par cette famille est incroyable. L’ambiance est mise dès notre arrivée et se terminera autour d’un Barbecue réunissant toute la famille au sens large du terme. Une soirée inoubliable. Joelle, avec une relation en anglais assez réduite en est quitte maintenant pour envoyer la recette des macarons à Kathryn. C’est tout dire de ce qu’elles se sont racontées…
Nous étions inquiet au départ de cette étape vers Whangarei car elle nous semblait à priori un peu longue et difficile d’autant qu’il s’agissait d’emprunter la Highway 1 qui nous avait laissé un très mauvais souvenir il y a quelques jours. Et bien il n’en a rien été. Cette portion de plus de 40 kilomètres de SH 1 est continuellement affublée d’un bas-côté cyclable, et mieux que ça, la route est quasiment plate pendant ces 40 kilomètres. La beauté du paysage s’en ressent un peu mais la mer n’est jamais loin et entrecoupe les parties un peu mornes d’éclairs de lumière.
Passage à Whangarei avant de prendre la route côtière pour atteindre le domicile de Paul où nous devons séjourner ce soir. 9 kilomètres sans problèmes (à part 400 mètres à pieds) mais 50 minutes pour trouver l’habitation de Paul après enquête dans le voisinage (pas d’adresse exacte, un point GPS erroné, des voisins qui ne se connaissent pas du tout etc .. ) Mais, ouf, nous y sommes arrivés en mobilisant quelques énergies du coin et avons été chaleureusement accueillis, mais c’est l’habitude maintenant depuis notre arrivée en Nouvelle-Zélande.
Soirée en famille chez Paul et son épouse. Beaucoup de questions sur notre voyage, notre famille, nos enfants. Le barrage de la langue est de moins en moins évident ; on rit beaucoup, les faux sens sont nombreux mais tout concourt à créer des liens d’amitié et c’est là l’essentiel.
Longue étape pour rejoindre la côte Ouest. Nous passons du Pacifique à la Mer de Tasmanie. Nous étions partis un peu inquiet sur nos possibilités d’autant qu’à la première vraie côte nous nous trouvions déjà pieds à terre. D’un commun accord nous nous étions annoncés que nous n’étions pas en forme ce matin… Ben non, l’étape s’est déroulée sans gros problème malgré un petit vent de face assez dérangeant. Une arrivée vers 16 heures, conforme aux prévisions, fatigués certes mais encore assez vaillants pour envisager de cuisiner nous-mêmes notre repas puisque notre hébergement est le Backpacker de Dargaville.
Malgré sa création au 19ème siècle Dargaville laisse une impression de ville provisoire : des rues rectilignes bordées de baraquements déguisés en commerces (contemporains quand même !), pas d’arbres, personne dans les rues même si le fait d’être dimanche peut expliquer cela, peu de circulation. Pas grand-chose à voir donc et vu l’heure quand même hors de question de parcourir les environs. D’ailleurs une fois le vélo remisé après l’arrivée nous ne sommes plus guère tentés d’y toucher avant la nouvelle étape du lendemain.
En ce qui concerne la mer de Tasmanie, pas grand-chose de visible du côté de Dargaville. Une longue presqu’île borde la Wairoa River et sépare la ville de la mer. Mais la route qui longe cette rivière, un estuaire dirions-nous , est toute plate, comme on n’en a pas encore vu jusqu’ici. Plaisir donc de rouler à une vitesse qu’on qualifiera d’élevée (un bon 17 km/h…) surtout que le paysage, assez triste sous un ciel plombé, ne nous inspire guère. Moitié de parcours donc avalée rapidement ! L’autre moitié nous réservera son menu des autres jours : courtes et raides grimpées, quelques marches en poussant le tandem, de belles descentes évidemment trop courtes. Et une arrivée chez nos hôtes, Danielle et Dave, presque en fanfare car Danielle nous a aperçus de loin sur le ''gravel road'' qui mène chez elle et de sa terrasse nous mitraille avec son appareil photo.
Canadienne, elle parle correctement le français et elle est toute heureuse de pouvoir converser dans cette langue d’autant que son mari (un néo-zélandais qui préfère le confit d’oie et le vin français aux burgers) et ses enfants ne le parlent pas du tout. Un vrai plaisir, des rires, des explosions de joie, on raconte ses souvenirs (ils passent leurs vacances en France et à vélo tous les ans) on se passe des tuyaux. Et on ne voit pas le temps qui file d’autant que Dave, fermier avec 320 bêtes se lève à 4 heures le matin.
Petit problème aujourd’hui : aucun de nos hébergements habituels ne se trouve sur notre route et hier soir nous nous sommes résignés à opter pour une réservation dans un motel à Wellsford, nous obligeant à prendre la SH 16 avec son flot incessant de camions et voitures. Mais nous n’avions pas d’autre choix car aucun autre hôtel pendant une centaine de kilomètres… !
Adieux à Danielle et Dave après un petit-déjeuner roboratif qui nous fera partir un peu plus tard que d’habitude. Tout le monde s’embrasse et les appareils photo crépitent.
La route est jolie tant que nous restons sur la SH16. Seuls les camions de ramassage de lait nous créent des perturbations lors de leur passage et si les côtes continuent à nous user les jambes le moral demeure au beau fixe car l’étape est prévue assez courte.
Connexion avec la SH1 et là surprise : une erreur (de Robert) de 10 km rend le parcours plus long que prévu s'ajoutant ainsi au stress continu provoqué par un flot bruyant de véhicules nous arrivant dans le dos; le moral décline vite. Les 15 derniers kilomètres sont vraiment ‘’up and down ‘’ et l’arrivée à Wellsdorf se fait dans la douleur et à pieds. Heureusement le motel est impeccable et nous permettra certainement un véritable repos.
Nuit excellente au motel de Wellsdorf : confort, silence, tout pour le repos des valeureux tandémistes…Grâce à une bonne connexion internet les lieux des hébergements des deux jours suivants ont pu être réservés, même si ces deux prochaines étapes seront un peu longues. Seuls inconnus : le nombre et la longueur des ‘’raidars’’.
Journée sans soleil qui ne nous donnera que des photos tristounettes d’autant qu’un léger crachin viendra ajouter na note de grisaille à un ensemble passablement gris. Heureusement il ne fait pas froid ; d’ailleurs dans cette partie de la Nouvelle-Zélande le thermomètre ne descend jamais sous les 6 degrés et ne monte jamais au-dessus de 27 degrés. Nous sommes juste à la frontière d’un climat sub-tropical. Des conditions climatiques qui permettent à des jardins aux arborescences inconnues chez nous de croître en de nombreux endroits, même sauvages.
Comme souvent ces jours derniers nous ferons beaucoup de montées à pieds, même plus que beaucoup cette fois-ci…Nous avons adopté une attitude stoïque devant les grimpettes inaccessibles en tandem, ne retenant que le côté grisant des descentes à plus de 10%, espérant toujours (ça marche parfois) que la vitesse alors acquise nous permettra enfin de remonter sans effort la montée suivante (mais souvent ça ne marche pas).
Arrivée ce soir chez Brian et Alison qui ont mis à notre disposition un ‘’sleep out’’ (autrement dit un endroit aménagé non-attenant à la maison) où nous pourrons passer la nuit. Endroit confortable qui devrait nous permettre de partir retapés demain matin.
Effectivement la nuit nous a retapés mais faute de petit-déjeuner digne de ce nom – pas de lait, pas de pain, que des barres de céréales avec du thé - nous devrons rapidement nous arrêter dans une échoppe pour absorber le complément indis- pensable pour affronter la longue étape qui nous attend. Heureusement, dès le départ le vent est avec nous, les côtes sont résolument moins raides et la route offre des parties plates plus conséquentes qu’hier. Le moral, chancelant hier soir, a repris de la vigueur, le copieux repas de midi faisant le reste... Nous continuons comme les jours derniers à longer la côte ouest ce qui devrait nous amener à Auckland demain. En approchant d’ailleurs de cette ville la circulation se fait de plus en plus dense, les bas-côtés cyclables de plus en plus étroits voire inexistants, et les feux de circulation rendent notre progression de plus en plus lente. Certains d’entre eux, placés en montée nous contraignent parfois à des traversées de carrefour à pieds car il est alors alors impossible de redémarrer avec le tandem chargé.
Un long trajet dans la grande banlieue d’Auckland nous conduit chez Léane et Dave ainsi que leurs cinq enfants qui nous accueillent ce soir. Nous sommes attendus car un vaste couchage confortable a été préparé à notre intention dans le garage. Repas en famille très animé qui nous permet de vivre de véritables instants Kiwis (surnom que se donnent les NZ) et soirée très conviviale mais c'est maintenant routine de le signaler.
Court déplacement pour se rendre chez Hélène et Richard à Auckland à qui avions promis de repasser après avoir dû annuler notre arrivée suite aux incidents mécaniques sur le tandem.
Hélène et Richard sont des accueillants réguliers des ‘’warmshowers’’ en déplacement. Aussi tout de suite nous serons à l‘aise et intégrés dans leur univers. Lorsque nous leur annonçons que nous ne restons qu’une nuit c’est tout de suite un ‘’il n’en est pas question ‘’ et ¼ d’heure après nous avons pris pension pour trois jours et annulé le Backpacker que nous avions retenus.
Hélène et Richard connaissent tout de la France, du Nord au Sud et de l’Est à l’Ouest car ils s’y rendent chaque année. Alors souvenirs et anecdotes sont nombreux, mais pas seulement car ils s’informent également pour leur prochain séjour. Et surtout ils nous conseillent pour la suite de notre voyage. Le soir même le billet de bateau pour notre prochaine étape et les hébergements sont retenus. La journée du lendemain –visite d’Auckland- est planifiée, les parcours en bus balisés etc..etc.
Première journée par les transports en commun, seconde journée déplacement en tandem. Les néo-zélandais fêtent le LABOUR DAY aussi les trois jours étant fériés la circulation en ville est réduite et rend les déplacements en vélo plus aisés. Auckland est composée d’un hyper-centre très dense, concentré principalement autour d’un quartier d’affaires et du port mais se caractérise surtout par un habitat individuel qui donne une dimension spatiale très importante à la cité. Cee week-end du Labour day voyait se dérouler une importante concentration de vieux et beaux voiliers anciens qui attiraient une foule énorme sur les quais. Evidemment nous en avons profité et nous nous en sommes mis plein les yeux (et le carnet de croquis pour joelle…)
Peu de vélo donc ce long week-end et les fesses et autres mollets ne s’en portent que mieux, leOn ne se lasse pas d’écouter Hélène raconter ses souvenirs et aventures en vélo. Soirée photo également où les uns et les autres nous ne sommes pas avares de nos exploits.
Lever à 6h15 pour prendre le bateau à 8h45 car il nous faut traverser tout Auckland et l’enregistrement est à 8h15. Malgré notre proposition Hélène et Richard n’ont pas voulu rater notre départ et se sont également levés tôt pour nous dire au revoir. Séance photos, livre d’or d’Hélène et embrassades avant le premier coup de pédale (qui entre parenthèses sera raté Joelle ayant décroché au démarrage…). Hop, c’est parti.
Aujourd’hui sera notre plus long trajet depuis notre arrivée en Nouvelle-Zélande : 85 km dont 16 en vélo et 69 en bateau ! En effet nous avons décidé de passer dans la presqu’île de Coromandel afin de descendre dans le sud en longeant la côte Est le long du Pacifique. D’une part parce que le parcours nous est recommandé comme étant le plus beau, d’autre part parce que la circulation automobile y est beaucoup moins importante. Contrepartie obligée : le parcours y est plus vallonné, Hilly comme disent les NZ ! De bonnes marches à pieds en perspective.
Arrivée à Coromandel : paysage idyllique, soleil, plage de sable fin, arbres tropicaux, eau transparente. Route super-plate pour atteindre le village. Spécialités du coin : les moules. Ce sera notre premier repas avant de rejoindre notre lieu d’accueil. Nous resterons trois jours à Coromandel car la région mérite d’être découverte et dégustée. Encore beaucoup de voitures ce lundi mais il s’agit de la fin du week-end. Demain ce sera plus calme. Nous séjournons dans un Backpacker à l’extérieur du village, calme, des fleurs partout, chaises longues et soleil. Les vacances en sorte.
Non, vraiment cette presqu’île est vraiment trop jolie pour que nous n’y restions pas quelques jours. Mardi c’est balade en vélo et cette fois-ci sans les sacoches. Ça change la vie ! Oh !pas trop loin la balade (mais qui pourrait imaginer qu’un bord de mer néo-zélandais soit si pentu) c’est quand même jour tranquille. Avec les séquences découvertes, puis les séances photos suivies des séances aquarelles la journée est vite passée. Après le pique-nique retour à ‘’Tui Lodge’’ où nous séjournons pour profiter longuement du soleil (et accessoirement se lancer dans une grande lessive avec une machine capricieuse…).
Mercredi c’est encore mieux. On reste sur place pour profiter du calme des lieux (et recommencer une lessive qui s’est mal terminée hier), sauf une petite incursion de Robert au village de Coromandel pour renouveler les provisions et en profiter pour en ramener un Chardonnet local tout à fait buvable. Un peu jeune peut-être, une verdeur un peu tenace (2012 correspond à une récolte en mars-avril 2012) mais qui passe très bien en apéritif. De randonnée nenni.
Néanmoins l’étude de la carte nous laisse perplexe pour demain : une côte de 300 m de dénivelée à 12% est annoncée 700 mètres après le départ. En outre on vient d’avoir la confirmation que le logement prévu ne peut être assuré. Il faudra chercher en cours de route. Réflexion commune avant l’extinction des feux : ‘’demain est un autre jour’’.
Confirmation sur le terrain : la côte fait 374 mètres de dénivelée pour 3km130. 1 h.05 de montée à pied en poussant le tandem pour en arriver à bout. Usant. D’autant que d’autres côtes se sont annoncées au cours du parcours, moins longues certes mais tout aussi peu montables sur le vélo. Mais certaines ont été montées à vélo. Quand même !!!
Arrivée à Kuaotunu, de l’autre côté de la presqu’île de Coromandel où nous avions prévu de coucher. Effectivement le ‘’backpacker’’ est fermé pour cause de grand nettoyage de printemps et il ne nous reste plus, après le pique-nique, qu’à continuer la route jusqu’à Whitianga pour espérer trouver un logement. Un vent de plus en plus violent s’est levé et chance, il nous pousse. Ça ne nous est pas beaucoup arrivé jusqu’ici. D’ailleurs ce vent ira se renforçant tout au long de l’après-midi, balayant les longues plages et soulevant une mer aux vagues devenues verdâtres. Superbe spectacle quand même.
Whitianga est une station balnéaire assez importante avec une grande marina. Nombreux hôtels et motels sont présents. Quant à nous nous trouverons de quoi nous loger à L’auberge de jeunesse, dans un appartement de très bonne qualité -3 pièces, cuisine, SdB- où nous pourrons cuisiner sans problèmes. Les auberges de jeunesse ne sont plus ce qu’elles étaient (bien qu’en France…hum !hum !)
Après le grand vent d’hier soir est venue une grosse pluie qui, si elle ne nous a pas empêchés de dormir, a néanmoins soulevé des doutes mé- téorologiques pour le lendemain matin. Et bien non, au lever un grand soleil, un peu de vent mais sans plus, rien de stressant en vue pour la journée. Il s’agissait d’une étape écourtée, et surtout sans marche à pied, de ce que nous avions fait en plus hier pour trouver un logement ce qui fait qu’arrivés bien tôt à Whenuakite nous nous sommes décidés à aller voir les ‘’ Hot water beach ‘’ à une dizaine de kilomètres de là. Il s’agit de sources chaudes qui éclosent sur la plage, à quelques mètres de la limite des eaux. Les gens creusent de grandes baignoires où l’eau chaude vient sourdre et se baignent dans cette eau. D’après nos informations (les pancartes explicatives judicieusement placées…) le réchauffement des eaux provient du magma terrestre qui par des failles situées à une profondeur de 2km chauffe l’eau d’écoulement qui remonte ensuite à la surface. Et tout ça depuis 4 millions d’années !
On continue à longer la côte est de la péninsule de Coromandel et donc de suivre le Pacifique. Même si on ne le voit pas l’océan est toujours présent, au détour d’un pré, en haut d’une côte et on le retrouve épisodiquement, matière à chaque fois à de nouvelles photos. En bas les rivières, les stream, les tourbières qui découvrent à marée basse, en haut des vues admirables sur un horizon auréolé de superbes nuages joufflus et resplendissant de lumière.
Sur la route est programmée aujourd’hui une épreuve qui doit réunir cyclistes et cyclotouristes. Apparemment des circuits courts au départ des villes importantes pour les cyclotouristes et un tour de la péninsule, 180 km, pour les cyclistes accomplis. Pourtant, des vélos, on en verra surtout sur les voitures et en tout cas la course ne nous croisera pas ni ne nous doublera. Même pendant la longue marche à pieds effectuée pour franchir un col (pas encore reconnu…) du côté d’Opoutere, aucun cycliste ne nous doublera, seuls quelques solos nous croiserons là-haut.
Le vent est contre nous mais ne nous empêchera pas d’arriver assez tôt à l’étape. Arrivée à l’étape, Whagamata , un Backpacker assez délabré avec un un accueil assez rétif créant des quiproquos qui feront que Joelle sera obligée de passer par une fenêtre vasistas pour aller ouvrir la porte de la chambre fermée de l’intérieur.
Le Backpacker est situé sur le Beach, une longue, longue plage où les surfeurs profite de la montée des eaux pour se livrer à leur sport. A part eux, pas grand monde car le vent est puissant et évidemment la température s’en ressent.
Mais quelle beauté cette plage ! Deux îles sont situées à proximité, hauts rochers plantés dans la baie et ajoutent une touche irréelle au paysage marin.
Départ tardif de Whangamata après avoir attendu en vain une liaison SKYPE avec des amis. Pourtant hier soir (le matin en France) la liaison avait pu être établie avec les petits-enfants de Robert. On essaiera à nouveau mais c’est vrai qu’avec le décalage horaire de 12 heures c’est un peu difficile de se mettre d’accord sur une heure d’appel et encore on n’a pas de connexion internet tous les jours.
Petite étape mais grande montée…On a bien regardé le profil et donc on ne se fait pas d’illusion sur la marche qui nous attend. Bien vu et pas de surprises donc. Le vent (mauvais) est de la partie mais le soleil compense largement. On s’éloigne un peu de l’océan mais pas d’inquiétude on le retrouvera demain.
Comme presque toujours maintenant nous arrivons assez tôt à l’étape ce qui nous permet de profiter de l’après-midi pour les courses, se balader, dessiner, préparer les étapes suivantes, siester etc…etc. Pas de Backpacker ni d’hôte Warmshower qui nous attend à Waihi aussi avons-nous opté pour un motel tout ce qu’il y a de plus confortable on l’on peut même y faire sa cuisine. Les supermarchés étant ouverts le dimanche de 8am à 9pm pas de problèmes pour se ravitailler. On a d’ailleurs pris nos habitudes chez New World ou Four Square, c’est dire si nous sommes maintenant adaptés à la Nouvelle-Zélande.
Journée tranquille sans marche à pied. Un peu mouillé l’après-midi ce qui nous a amené à bâcher tandem et cyclistes mais rien de bien conséquent. Nous avons retrouvé la côte du Pacifique en suivant une route tranquille, Hilly (trad : vallonnée) comme disent les gens du coin pour atterrir dans un Backpacker à Katikati, très isolé situé dans une plantation d’avocats. Bien surpris d’ailleurs en voyant la-dite plantation car nous ne nous imaginions pas les avocatiers de cette façon. Et encore moins que les arbres continuent de porter la récolte de l’année d’avant, un mûrissement en quelque sorte alors que les fleurs de l’année en cours sont en train d’éclore. Et seconde découverte : le mode de culture des Kiwis. Un assemblage de fils impressionnant sur chaque pied qui permet à la plante de s’envoler dans les airs ( !) pour étendre sa production. Nous ne l’avons pas observée cette production sur pieds car ce n’est pas la saison mais déjà la mise en place de l’infrastructure est impressionnante. Les photos de ces plantations sont assez difficiles à faire car leur accès est strictement interdit : des pancartes indiquent clairement que ces zones sont exemptes de toute pollution et qu’y entrer est susceptible de ‘’punition’’ , comprendre amendes etc…mais vous pourrez en voir quelques-unes dans la page relatant cette journée.
Il pleut ce matin. Attendre la fin de la pluie car si celle-ci n’arrête pas le pèlerin elle retarde le départ du cycliste (dicton vélocipédien…). Départ donc quand le ciel est dégagé, 628 mètres plus loin on bâche, 1km429 encore et on débâche. Et tout restera dans le sac jusqu’à l’arrivée. Et pour autant n’anticipons pas l’arrivée. Parlons plutôt du parcours, à nouveau sur une Highway, la 2 cette fois, encombrée de tous les véhicules à moteur possibles, particulièrement quand ils font plus de 35 tonnes… ! Il existe parfois des bas-côtés roulables mais ici, pendant plus de 6 km ils seront particulièrement précaires au point que nous devrons mettre pied à terre et marcher dans l’herbe en poussant le tandem pour ne pas risquer notre vie. Stressant. Une quinzaine de kilomètres avant l’arrivée, en approchant de Tauranga, des pistes cyclables feront épisodiquement une apparition ce qui rendra le roulage mieux supportable. Pas de côtes impossibles aujourd’hui mais une répétition impressionnante de ces dernières puisque Joëlle en a comptée 25 bien souvent montées avec toutes les dents disponibles à l’arrière, le tout pour une modeste dénivelée de 428 mètres au total.
Arrivée chez Philip et Helen, reçus avec un enthousiasme débordant et une mise à l’aise immédiate. Leur maison déborde de vélos pour toutes les occasions. Ils étaient en France à l’occasion de la 100ème du Tour de France et ont gravi pas mal de cols dont leur fierté, le Ventoux.
Ce sera une journée sans vélo, consacrée à la visite de Tauranga et du mont Maunganui, haut-lieu de la légende et de la culture Maori.
Réveil avec la pluie battante et un vent si violent qu’ils nous auraient de toute façon dissuadés de partir en vélo. Mais nous sommes au bord de l’océan et les changements de temps peuvent être rapides et radicaux. Ce sera le cas puisqu’après avoir été déposés par Helen à l’arrêt de bus et avoir parcouru le trajet jusqu’à Tauranga le soleil refera progressivement son apparition. Et à midi il sera resplendissant.
La mer est fortement agitée et fait s’écraser d’énormes vagues sur les rochers du Mont Mountganni. Le soleil leur confère maintenant une blancheur éclatante, un spectacle auquel ne peut résister Joëlle qui sort aussitôt carnet de croquis et pinceaux.
Avant le retour chez nos hôtes par le bus, courte recherche dans Tauranga pour trouver les matériaux nécessaires à la confection d’un nouveau drapeau-écarteur de danger, le précédent ayant été oublié lors d’un hébergement antérieur. Ce sera un gilet de sécurité jaune fluo qui fera l’affaire, gilet que Joëlle va découper et coudre ensuite pour lui donner la carrure de sa nouvelle fonction.
Bonne nouvelle : Demain matin Philipp va nous sortir en voiture de la ville pour éviter la circulation épouvantable que nous avons connue en entrant dans l’agglomération hier après-midi. Le tandem en profitera pour faire un court séjour dans une remorque.
Comme prévu Philipp nous a sorti de Tauranga afin d’éviter la circulation dans la ville. Le tandem était un peu à l’étroit dans sa remorque mais a bien supporté le court voyage qui lui était offert. Nous aussi d’ailleurs ne serait-ce que parce-qu’il pleuvait et que cette étape ne nous disait pas grand-chose : nous devions partir du niveau de la mer et grimper progressivement à plus de 500 mètres, ce qui ne parait pas excessif en soi, mais comme chaque côte se paye avec des pourcentages à mettre des tandémistes chargés de bagages pied à terre, nos craintes étaient bien réelles. Et par deux fois elles furent fondées avec en prime la pluie qui nous a contraints à garder les vestes imperméables pendant tout le trajet.
Résultat de cette route dans la grisaille : pas de photos intéressantes pour agrémenter ce compte-rendu, Joëlle n’en ayant tirées que 4 de toute la journée…
Arrivée à Rotorua sous la pluie donc. Accueil sympathique au BBH ‘’Funky Green Backpacker’’ qui se trouve logé au milieu d’un nombre impressionnant de motels, d’hôtels, de maisons de vacances car Rotorua, situé sur les rives d’un grand lac est renommé pour ses sites d’eau sulfureuse, ses geysers, ses sources chaudes, ses activités de pleine nature et sa vie nocturne ! En entrant dans la ville d’ailleurs une odeur de soufre est très présente et donne un caractère très particulier à cette ville.
Nous avons prévu de demeurer 4 jours à Roturoa pour une grande visite de la région. En vélo si le temps le permet, en bus ou autre moyen de locomotion si la pluie persiste.