Avant dernière ligne droite avant d'arriver au terme de notre grande aventure démarrée maintenant il y a plus de 9 ans...
Aventure qui a failli ne pas se poursuivre cette année, les conditions sanitaires avec leurs cortèges d'interdictions, de couvre-feu, de kilométrage de déplacement limité nous ont fait douter longtemps de la possibilité d'inscrire cette année le mot "FIN" à cette aventure.
Des créneaux d'opportunité se sont ouverts fin mai et l'espoir a renaît sans pour autant lever tout doute. Une vingtaine de randonnées sont encore à effectuer pour arriver au terme des 534 lieux à visiter, tels qu'ils sont prévus par le réglement des BPF. Malheureusement leur dispersion sur tout le territoire ne permettra pas d'envisager de voyage itinérant, voire maintenant de circuits cohérents. Qu'à cela ne tienne:nous y arriverons
Remontée de la vallée de l’Essonne, par des routes tranquilles. La vallée est enfouie dans un repli des plateaux calcaires qui la bordent et quasiment insoupçonnable si l'on ne s'y approche pas. Et pourtant bien vivante. Haut-lieu des sports de pleine nature pour les habitants de la Région parisienne, ces temps de confinement, même élargi, nous ont permis une découverte de la région en toute tranquillité.
Trésor médiéval du sud-essonne, Elle devint alors dès le milieu du XXe siècle un lieu de villégiature pour les parisiens et les artistes, dont Jean Cocteau et Christian Dior. C’est aujourd’hui un pôle touristique important du département, la capitale des herbes aromatiques, à l’environnement préservé entre province et agglomération parisienne.
Visite de la chapelle décorée par Jean Cocteau et son conservatoire des herbes aromatiques.
Parcours un peu gâché par la pluie et son corolaire le vent qui, lorsqu'ils se mettent d'accord, contribuent à rendre le voyage assez éprouvant.
Long cheminement aux confins de la Beauce. Ou que l'on turne son regard on est confronté à d'immenses champs, parfois bordés au loin, mais très loin par un léger massif d'arbres. Pas ou très peu d'élevages, sinon de chevaux qui semblent plutôt pensionnaires de fermes équestres, voués à recevoir en monte les cavaliers du week-end de la région parisienne.
Chateau-Landon, cité endormie lors de notre passage où l'ouverture des terrasses ne semble avoir que peu d'effets visibles nous permettra néanmoins d'y trouver notre premier "café-crême-chocolatine" de cette première partie de déconfinement...appréciable pour le moral de l'équipage.
Grandes traversées de forêts...mais terrain plat. D'où un pédalage plus vigoureux et un plaisir de rouler qui nous ragaillardit. On peut bien se permettre de se croire encore très bon sinon très jeune sur notre monture.
Accueil (princier) au château de Vallery, qui fut domaine des Condé, et qui présentement se trouve vide de tout touriste. Ce qui vous vaudra cet accueil agréable de la personne chargée de cette fonction. Le château a été transformé en lieu de réception et avec le seul livret d'accueil qui nous fut gracieusement offert nous avons vite réalisé que nous n'aurions pas les moyens financiers pour fréquenter ces lieux. Qu'à cela ne tienne, le château était de belle allure et là était le principal.
Balade dans la Nièvre, sur la rive droite de la Loire. De coteaux en coteaux, de vignes en vignes le paysage est maintenant beaucoup plus varié que lors de nos pérégrinations les jours précédents dans la Beauce et le Gâtinais.
Petite cité de caractère qui a su avec beaucoup d'intelligence mettre en avant son histoire et conserver beaucoup de caractère à son patrimoine. Des entretiens et des rénovations réussies concourent à faire des lieux , des endroits ou l'on a aimé à s'y promener et à retrouver des morceaux de notre histoire nationale, sinon les plus glorieux mais parti les plus connus, car Coligny renvoie évidemment à la Saint Barthélémy.
Merveilleux village dans un endroit idyllique. L'Allier s'y étend dans un immense coude et sert de superbe écrin à Apremont. Profiter du paysage est un immense cadeau dont nous avons pu profiter à satiété.